5 pistes pour diminuer l’empreinte carbone de son entreprise

empreinte carbone

Publié le : 26 mai 20237 mins de lecture

Dans la recherche de solutions pour lutter contre le réchauffement climatique, les pouvoirs publics tentent de responsabiliser les entreprises. L’empreinte carbone est désormais passée au crible, et oblige les professionnels à trouver des solutions innovantes. Dans cette optique, voici quelques pistes avantageuses pour les entreprises désireuses de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre de manière significative.

Adopter la politique du zéro papier et pratiquer un numérique responsable

Cette politique est adoptée depuis longtemps par une majorité d’entreprises. La réduction significative des consommables (cartouches, papier, etc.), reste cependant un défi pour bon nombre de structures. Pour accompagner chaque entreprise dans son efficacité énergétique vers le zéro papier et optimiser les ressources, le gouvernement français lance plusieurs initiatives :

  • En ce qui concerne l’administration, le gouvernement a mis en place un programme de transformation intitulé « Action Publique 2022 ». Ainsi donc, les 250 démarches les plus courantes font d’ores et déjà l’objet d’une complète dématérialisation.
  • En ce qui concerne la majorité des entreprises : la facturation électronique obligatoire se déploie progressivement depuis le 1er janvier 2023. Cette nouvelle règle s’appliquera au fur et à mesure selon la taille des entreprises.

Pour les entreprises (surtout les TPE et PME), la généralisation de la facturation électronique représente un gain potentiel estimé à 4,5 milliards d’euros par an. Cette réforme permet d’envisager de grandes avancées (renforcement de la compétitivité, simplification des obligations déclaratives, amélioration de la lutte contre la fraude, amélioration de la connaissance en temps réel de l’activité des entreprises, etc. (1)).

Favoriser les circuits courts

Face au changement climatique, la logique des circuits courts apparaît comme particulièrement bénéfique – notamment pour les entreprises œuvrant dans le secteur alimentaire. Ce mode de commercialisation des produits permet non seulement une réduction des déplacements (et donc des déchets), mais aussi une rémunération plus juste des producteurs. En favorisant les circuits courts, votre entreprise participe donc à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et au maintien d’une certaine forme d’agriculture de proximité. Le consommateur se trouve davantage impliqué dans cette équation par ailleurs.

Toutefois, pour rendre possible ce cercle vertueux, des conditions sont à respecter (comme le mode de production, le transport et la conservation des produits). L’agence de l’environnement (ADEME) souligne ainsi que le mode de production est plus important que le mode de distribution, d’où l’importance d’acheter des produits « de saison ».

Réduire les déplacements domicile / travail et trouver une alternative aux déplacements professionnels

Les déplacements des professionnels entre leur domicile et le lieu de travail constituent également une source de préoccupation. Le secteur des transports constitue ainsi l’un des plus gros foyers d’émission de CO2 en France, et génère un stress supplémentaire pour les employés (retards, accidents, embouteillages, etc.). Face à cela, l’émergence de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 a mis en évidence les vertus du télétravail dans certaines situations.

Les entreprises peuvent ainsi proposer à leurs collaborateurs de travailler à distance quelques jours par mois. Non seulement il a été démontré que le télétravail permettait de stimuler la productivité dans certains cas particuliers, mais cela contribue également à réduire l’empreinte carbone de l’entreprise.

Quant aux déplacements professionnels, ils sont constitués la plupart du temps de réunions, de rendez-vous ou de visites auprès des fournisseurs par exemple. Une alternative à ces déplacements peut être mise en place par le biais de la visioconférence et autres meetings virtuels.

Privilégier une politique RSE et impliquer les collaborateurs

Selon le site du gouvernement, la responsabilité sociétale des entreprises (ou RSE) désigne « l’intégration volontaire par les entreprise de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes » (2). En d’autres termes, les entreprises qui adoptent la logique RSE participent concrètement aux enjeux du développement durable.

Cette politique permet également de répondre à des enjeux économiques considérables qui concernent aussi bien les consommateurs que les collaborateurs de l’entreprise – on pense notamment à la préservation des ressources énergétiques, avec l’assurance d’une réduction significative des factures d’électricité.

En impliquant l’ensemble des acteurs, la politique RSE d’une entreprise permet également l’émergence de nouvelles idées et initiatives. Ceci afin d’atteindre les objectifs fixés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Mettre en place et participer à des actions de compensation carbone

Même si votre entreprise respecte un certain nombre de processus visant à réduire l’empreinte carbone, elle continue invariablement de produire (et donc, de polluer et de générer du CO2). C’est pour cela que de multiples actions sont à envisager pour atteindre « la neutralité carbone ». Parmi ces actions, la compensation carbone permet d’agir sur les émissions que l’entreprise n’est pas en mesure de réduire davantage, en participant par exemple à des actions de reforestation.

Bien sûr, il peut être intéressant pour les entreprises de débloquer des moyens financiers en mode « carbon insetting ». Ce mécanisme de compensation permet, pour l’entreprise, de participer activement à la protection du climat, tout en intégrant cette démarche socio-environnementale dans sa propre chaîne de création de valeur.

Si vous ressentez le besoin d’en savoir plus après toutes ces explications et conseils, il vous sera vivement recommandé de contacter un courtier en énergie. Ce professionnel œuvre généralement comme consultant intermédiaire, entre les fournisseurs d’énergie et les entreprises. Le courtier :

  • Vous accompagne dans l’optimisation de vos factures d’électricité et d’énergie, et donc vous amène à maîtriser votre budget.
  • Vous apporte un suivi complet et une consultation personnalisée, en élaborant votre profil en matière de consommations. Vous disposez ainsi d’une aide précieuse dans le changement de votre fournisseur d’électricité ou de gaz, en procédant par exemple à la résiliation de vos contrats.
  • Vous permet d’être à jour sur la réglementation, ainsi que sur ses évolutions.

(1) https://www.economie.gouv.fr/generalisation-facturation-electronique-calendrier-reforme (2) https://www.economie.gouv.fr/entreprises/responsabilite-societale-entreprises-rse#


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